Bonjour !
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Mon challenge cheval (essayez de le dire dix fois de suite très vite, vous allez voir ce n’est pas facile)…
Peut-être que vous vous en souvenez, j’ai commencé ce blog en me fixant un challenge pour l’année à venir : parcourir avec Oural 790 kilomètres de balade de juillet 2022 à juillet 2023.
Fin janvier cela faisait donc 7 mois que le challenge a démarré.
Pour être dans les temps il faudrait donc qu’on ait déjà fait 460 kilomètres…
Ce qui n’est pas vraiment le cas… Puisque depuis juillet on a fait ensemble 231 kilomètres. ça s’annonce donc mal pour réussir ce challenge que je nous ai fixé.
Sommaire de l'article
Les kilomètres chaque mois
Voilà en gros où nous en sommes mois par mois.
Juillet : 10 kilomètres. Chaleur, vacances scolaires, week-ends en vadrouille. Le challenge commençait bien…
Août : 0 kilomètre. Dordogne et Var en famille. Vacances pour Oural. Le challenge est vraiment en bonne voie !
Septembre : 47,5 kilomètres. Vous avez vu, on commence à s’activer !
Octobre : 47,3 kilomètres. Pas mal aussi.
Novembre : 31 kilomètres. Vous connaissez métro boulot dodo ? Et bien j’ai fait rhume gastro rhino. Un triptyque que j’aurais préféré m’éviter.
Décembre : 31,5 kilomètres. J’aimerais vous dire que j’ai découvert de nouveaux chemins mais j’ai plutôt découvert de nouveaux microbes avec la conjonctivite et une nouvelle gastro… Et Noël à Paris, en famille, de beaux moments. En fait, 31,5 kilomètres en décembre relève de l’exploit !
Janvier : 63,8 kilomètres. Le mois le plus froid de l’année où finalement je suis le plus montée ! Le week-end où il a fait très froid (ressenti -4) je suis même montée le samedi et le dimanche. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas !
Maintenant vous allez peut-être me poser la question : comment puis-je être aussi précise sur mon nombre de kilomètres ? C’est parce que je tracke chacune de mes balades grâce à mon appli mobile Outdoor Active.
Est-ce qu’on va réussir à faire ces 790 kilomètres ?
Je crois bien que la réponse est non en toute objectivité. Mon objectif est en train de bouger : je me dis que faire 790 kilomètres en deux ans me correspondrait plus.
Globalement, je monte un jour du weekend. Il m’arrive de monter quelquefois en semaine mais beaucoup plus rarement parce que j’ai envie aussi de bien avancer sur ce blog.
L’écriture des articles me prend beaucoup de temps, j’adore ça. Mêler ma passion pour l’écriture à ma passion de l’équitation c’est génial.
Ce que ce challenge m’apporte
Plus de régularité
La première chose, c’est qu’il est une motivation pour monter à cheval. Les fois où je pars seule en balade, le challenge est l’une des choses qui me motive le plus, hormis le fait de passer du temps avec mon cheval dans des paysages magnifiques.
Ensuite, ce challenge est arrivé à un moment où depuis quelques mois déjà je remontais à cheval à un rythme régulier, il est arrivé dans cette continuité.
Mon Oural en pleine forme
J’ai la chance de réussir à remonter assez régulièrement en ce moment et de voir que mon cheval de 20 ans est en pleine forme. Depuis son abcès en mai dernier il n’a eu aucun souci de santé et je me rends compte que j’ai beaucoup de chance.
Il aime toujours autant partir se balader et nos sorties même si elles sont une fois par semaine sont un petit entrainement régulier qui lui fait du bien.
À quoi ressemblent nos balades ?
Challenge cheval : le nombre de kilomètres
Avec Oural, on part pour des balades entre 9 et 20 bornes. Parfois avec des copains (chevaux et cavaliers) et parfois tous les deux. C’est à peu près du 50/50 je dirais.
Challenge cheval : les balades exploration
De temps en temps on part pour des balades exploration. L’objectif c’est de trouver un nouveau chemin pour débloquer un accès vers une forêt par exemple (c’est comme dans les jeux vidéos quand on débloque un bout de la carte du jeu !).
J’adore ces balades qui ont un petit truc d’adrénaline en plus. Avant de partir je regarde mon appli (Outdoor Active) pour tracer un projet de balade et ensuite c’est parti ! Très souvent il y a quelques changements sur le terrain :
- la plus grosse difficulté que je rencontre dans ce genre de cas ce sont les propriétés privées qui ne sont pas indiquées sur la carte, c’est assez frustrant de se rendre compte qu’on ne pourra pas passer là alors qu’il y a un chemin
- de façon assez amusante, je découvre parfois des chemins absents de la carte qui en fait existent (le bonheur)
- et à l’inverse je cherche vainement ce petit chemin qui devrait être sur la gauche et n’y est pas !
Bref c’est la magie de l’aventure.
Dans ce genre de cas j’aime bien papoter avec les gens que je croise qui connaissent les lieux.
Récemment j’ai eu la personne très étonnée de me voir qui m’a conseillée de rebrousser chemin parce que le coin était plutôt assez mal fréquenté (pourtant le paysage était magnifique avec de beaux vignobles et une petite route bitumée toute jolie) et le coureur qui s’engouffrait dans un chemin écrit propriété privée qui m’a dit “oui oui pas de souci on peut s’y promener, j’y vais toutes les semaines”.
Bref c’est toujours intéressant de discuter.
Challenge cheval : plus de trot et de galop
Depuis quelques mois je fais beaucoup plus de trot et un peu plus de galop. À certains endroits du massif de l’arbois il y a eu un énorme travail de débroussaillage autour des chemins. C’est un peu comme si quelqu’un était venu tondre la pelouse sur des kilomètres.
La raison : ce n’est pas pour permettre aux chevaux de faire un trotting même si c’est l’une des super conséquences ! C’est en fait dans le cadre de la prévention des risques naturels et ici pour lutter contre les incendies. Il s’agit en fait d’une obligation légale de débroussaillement.
Donc beaucoup plus de trot, un peu plus de galop et surtout des terrains top pour les pieds d’Oural. On ne se balade quasiment plus sur les chemins caillouteux mais le long des chemins, en hors piste, sur un sol beaucoup plus agréable pour lui (avant c’était des broussailles).
Les jolies rencontres
Au détour des balades, on discute quelquefois avec d’autres promeneurs, j’adore leur demander conseil sur les lieux, et on croise aussi pas mal de familles, notamment le dimanche où a lieu la fameuse balade dominicale pour pas mal de monde. C’est toujours très mignon de voir les enfants regarder les chevaux avec des yeux émerveillés, et de leur proposer de s’approcher des chevaux pour venir leur dire bonjour.
Pourquoi il faut garder espoir ?
Quand je suis arrivée dans notre nouvelle écurie et que j’ai commencé à me balader avec Oural, j’ai eu peur… Mes premières balades se sont faites sur des chemins très caillouteux et pas forcément très jolis. Je me suis dit : adieu les trots et les galops.
La belle nature provençale n’était pas forcément non plus au rendez-vous : je faisais 500 mètres de route bitumée pour accéder à un chemin ou alors je passais mon temps à croiser le TGV et à passer par dessus ou en dessous avec en continu le bruit de l’autoroute pas loin quand il y avait du vent. Bref : pas terrible.
Assez vite, j’ai eu de la chance, j’ai croisé la route d’une cavalière qui m’a montré certains de ses chemins, cela fait des années qu’elle monte ici. J’ai découvert sa façon de gérer un tracé de balade totalement adapté à cet environnement :
- chercher des sentiers plus petits pour éviter les gros chemins caillouteux ou se mettre carrément en petit hors piste cinq mètres plus loin pour profiter d’un sol plus agréable,
- ses astuces pour accéder à des nouveaux chemins en limitant le bitume au maximum.
Sa façon de faire était différente de la mienne : j’avais encore mes habitudes de Rambouillet où entre la forêt et la campagne environnante la question du bitume ne se posait pas vraiment. Je faisais plutôt attention à ne pas prendre un chemin privé et à ne pas me prendre une branche dans la figure.
C’est ça qui est génial dans la balade à cheval, c’est cette adaptation à la nature environnante. ça me fait me rappeler qu’à Sausset les Pins, il m’arrivait de descendre de cheval pour passer des bouts de chemin où les pierres étaient devenues tellement lisses qu’elles me semblaient extrêmement glissantes. L’idée est la même quand on se promène sur la plage : on s’adapte à son environnement.
Challenge cheval : pourquoi il faut garder espoir (bis) ?
Je continue mon challenge avec mon cheval, en sachant que cela tiendrait du miracle d’y arriver mais avec pour objectif de quand même m’en approcher. Après tout, si j’arrive dans les 5 mois qui restent à faire 60 kilomètres, je rajouterai quand même 300 kilomètres à mes 231 kilomètres, ce qui serait pas si mal !
Pour conclure on va dire que je me suis peut-être un peu emballée… Contrairement à Oural qui ne s’emballe pas 😉
A vos commentaires, dans votre région/département, comment adaptez-vous votre balade à votre environnement ?
Salut Ariane,
et en faisant une balade tous les week-end, soit le samedi, soit le dimanche, en tablant sur 15km à chaque fois, ça te ferait 60km/mois déjà, ce qui permettrait de faire 360km d’ici juillet prochain + les 231 que tu as déjà fait, tu arriverais à 591km, ce qui t’approcherai plus de ton objectif.
Bon, mais c’est bien joli de se fixer des objectifs, l’essentiel est avant tout de te faire plaisir avec Oural.
bonne balade 🙂
Hello Pascaline, en effet, tu as raison mais j’ai déjà plusieurs week-ends de pris (amis, famille qui viennent nous voir et ce sont du coup des week-ends où je ne monte pas en général).
Comme tu dis, l’essentiel c’est de me faire plaisir avec Oural. Et ça quel que soit le nombre de bornes, ça marche à chaque fois !