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Les Chevaux ne mentent jamais : le résumé du livre de Chris Irwin

Bonjour !
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Ce livre – Les Chevaux ne mentent jamais – de Chris Irwin me tentait depuis un moment et j’ai profité d’une semaine de vacances à la montagne pour le lire le soir, vers 21h, sous la couette, pendant que mes enfants dormaient.
Chris Irwin a mis au point une méthode de dressage : le dressage sans résistance.
Son livre donne des clés de lecture du cheval pour mieux comprendre cet animal et mieux se comprendre nous-mêmes.

Les Chevaux ne mentent jamais : préface

Parler aux animaux est-il magique ? Ou est-ce le fruit au contraire d’une certaine logique ? De plusieurs logiques. Une logique canine par exemple. Ou ce qui nous intéresse ici : une logique équine.
“Lorsque les hommes commencent à apprendre des chevaux et à penser comme des chevaux, alors la magie advient.”

On en arrive au titre du livre : les chevaux ne mentent jamais. Ils expriment précisément ce qu’ils ressentent. De la peur, de la gêne, du calme, de l’assurance, etc.
Ils vont donc attendre de nous : 

  • une assurance calme et concentrée
  • de la cohérence
  • de la force
  • de la confiance
  • du courage
  • de l’empathie. 

“En résumé, ils attendent le meilleur de nous-même.”
Travailler avec son cheval revient donc aussi à travailler sur soi-même. C’est en travaillant des deux côtés qu’une relation de confiance et de respect mutuels va se construire. 

“Il faut tomber le masque, oublier vos conflits et vos craintes pour être maître de la situation, en confiance.”
Plutôt que d’obtenir des réponses rapides, l’objectif va être de prendre le temps de comprendre le cheval.

Les Chevaux ne mentent jamais : premiers pas

Tout commence par l’écoute. Etre à l’écoute de son cheval. 

Jeune adulte, Chris Irwin a démarré en étant palefrenier. Outre s’occuper des chevaux il a appris que les chevaux ont leur personnalité et leurs humeurs : on s’entend mieux avec certains qu’avec d’autres. 

Il devient ensuite assistant dresseur chez un éleveur puis apprenti dans un grand ranch du Nevada où il dresse de jeunes chevaux pour la balade. Il y rencontre John qui lui apprend quelques préceptes : 

  • “Un cheval doit aller de l’avant, même pour reculer”
  • “Quand le cheval fait ce que tu lui demandes, arrête de demander”
  • un cheval exprime son irrespect en vous tournant le dos.

Après un accident à cheval au galop, qui lui vaut notamment treize fractures à une jambe, Chris Irwin se dit qu’un travail avant de monter pourrait être bénéfique pour rassurer le cheval. Vient le temps de l’observation : regarder comment les chevaux évoluent entre eux.

Chris Irwin découvre que comme lui, d’autres dresseurs appliquent une méthode de dressage bienveillante : le dressage sans résistance, que lui appelle “jouer au cheval”.

Les Chevaux ne mentent jamais : prédateur et proie

Il y a une dualité entre le cheval et l’homme (Chris Irwin parle de polarité) : 

  • l’homme est un prédateur
  • le cheval est une proie qui se regroupe en troupeau pour se protéger des prédateurs.

On se retrouve donc avec un prédateur qui essaie de gagner la confiance d’une proie. Et c’est là qu’on comprend que la tâche va être difficile.
Sachant qu’avant de domestiquer les chevaux pour les monter ou les faire travailler aux champs, les hommes des temps anciens les chassaient pour les manger. On l’a oublié mais est-ce le cas des chevaux ?

Comment se comporte un prédateur

Le prédateur fixe une proie. Se concentre sur une proie pour l’attraper. Et la tue pour se nourrir.

Comment se comporte une proie

Il n’est plus question de se concentrer sur une chose précise mais plutôt d’avoir conscience de tout ce qui l’entoure pour évaluer et interpréter son environnement sur 360 degrés et éviter tous les dangers et prédateurs. La proie est vulnérable. Son objectif est de ne pas se faire tuer. 

Et en même temps le cheval doit gérer son quotidien : manger, s’occuper des poulains, interagir avec son troupeau.
Il doit donc être en état d’alerte perpétuelle et en même temps détendu pour assurer ses besoins.

chevaux en troupeau

Le prédateur et la proie ont donc deux visions du monde différentes. Et pour comprendre un cheval, il faut savoir se mettre à la place de la proie, adopter son point de vue, sa façon d’être au monde.
Une proie qui voit un prédateur arriver a un réflexe : la fuite, parce qu’elle a peur.

“Il importe donc de toujours se souvenir que l’animal doit effectuer une métamorphose pour passer du statut de proie apeurée à celui de partenaire confiant.”

Le cavalier qui comprend cela va avoir avec son cheval : 

  • de l’empathie
  • de la patience.

“Je le constate très souvent : le dresseur tout-puissant qui vient mater l’animal sauvage. Mauvaise pioche. la scène représente plutôt un prédateur traquant une proie terrifiée.”

Les Chevaux ne mentent jamais : montrer l’exemple

L’importance d’être dans le mouvement, d’aller de l’avant

Que cherche un cavalier avec son cheval ? De façon générale c’est le contrôle.
Et ce contrôle on l’acquiert en corrigeant un ou plusieurs problèmes indésirables. Exemple : mon cheval fait des ruades. Et la première question à se poser c’est : y a-t-il quelque chose que je fais qui provoque ces ruades ?

Le mouvement vers l’avant constitue la chose la plus naturelle et la plus nécessaire pour un cheval.”

“Si je devais réduire le cheval à sa psychologie, je dirais qu’il s’agit d’une victime pour qui le mouvement est essentiel.”

“En essence le cheval dit : si tu veux me dominer, frappe mon arrière-train et fais-moi avancer.”

Quelles conclusions pour le cavalier : 

  • le cavalier a le réflexe d’immobiliser le cheval pour avoir une sensation de contrôle ce qui est donc en totale contradiction avec sa nature profonde
  • ce réflexe d’immobilité qu’on a se répercute au niveau de l’encolure et de la tête du cheval ce qui correspond à une potentielle attaque de prédateur.

À la place de la confiance c’est la crainte qui s’installe. 

Du coup on comprend ici qu’il faut moins monter avec les mains et les rênes et plutôt avec les jambes derrière la sangle et notre poids du corps.

Comment dominer un cheval naturellement : “en s’y prenant comme un cheval s’y prendrait : en le poussant vers l’avant.”

“Si nous marchons du centre de l’enclos en direction de l’espace du cheval et en visant son flanc juste derrière le passage de sangle, on crée une pression sur l’animal qui le pousse littéralement à se mouvoir dans la direction opposée.”

Ce qui est important, c’est d’approcher par l’arrière (si on approche par l’avant on reste à la place du prédateur).

“Pour contrôler l’esprit d’un cheval, il faut d’abord maîtriser sa croupe.”

“Chez la plupart des chevaux, il y a un petit endroit en arrière et juste au dessous de la cage thoracique qui fonctionne comme un bouton Marche. Pour obtenir d’un cheval qu’il se déplace à l’intérieur de l’enclos, je me dirige vers cette zone après y avoir appuyé mon regard. C’est alors que nous pouvons “jouer au cheval””.

Et quand on commence à jouer au cheval, il faut faire comme le cheval : se déplacer avec le cheval pour qu’il ne puisse pas fuir et en même temps en lui laissant assez d’espace pour ne pas lui faire peur.

Un signe de manque de respect : le cheval tourne son arrière-train en direction d’un autre cheval. Il manque de respect à cet autre cheval. 

Interpréter certains mouvements des chevaux

Comment interpréter les mouvements de queue du cheval : 

  • rabattue sur la croupe : inquiétude
  • queue bruisse : agitation 
  • raide et pointée vers le haut : excitation
  • pend tranquillement : calme.

Comment interpréter le placement de tête du cheval : 

  • tête levée : malaise, souci
  • tête baissée en permanence : signe de soumission née de la crainte
  • tête dans l’alignement de son dos, puis inclinée vers le bas et relevée : cheval en confiance.

Observer son cheval permet de savoir quelle attitude adopter.
“S’il se méfie, il a sans doute besoin qu’on lui montre un peu mieux qui commande en le poussant vers l’avant. S’il se détend, le moment est peut-être bien choisi pour le récompenser et l’encourager en prenant un peu de recul.”

“La confiance s’établit d’abord par le recours au réflexe de troupeau. Le cheval doit se sentir mené comme au sein d’un troupeau par un être qui lui montre l’exemple.”

On prend alors le lead sur le cheval naturellement.

“Dans la conscience de la proie, le perdant gagne lui aussi en puissance du moment qu’il reconnaît qu’un individu plus fort va prendre soin de lui.”

L’importance de la cohérence

“Les chevaux en ont autant besoin que les enfants.”

Il ne faut donc jamais tolérer le moindre petit manque de respect du cheval, autrement on leur enverrait un message ambigu et indécis que les chevaux ne comprennent pas. 

“Le cheval ne ment jamais – son corps dit toujours la vérité. il n’existe aucune barrière entre ce que l’animal pense et ce que son corps exprime. Tout le contraire des êtres humains qui, eux, savent bluffer, simuler et dissimuler.”

“Les gens cherchent à montrer à leur animal qu’ils sont leur chef alors qu’eux-mêmes doutent, au plus profond d’eux-mêmes, de l’être. Pas de chance. Vous n’arriverez pas à duper l’animal. Ne perdez pas de vue que les chevaux sont des proies, des experts pour ce qui est d’analyser leur environnement. Ils savent repérer un imposteur avant même qu’il ait pénétré dans l’enclos.”

Que faire alors : dégager de l’assurance par notre langage corporel. 

“Pour dresser et travailler avec des chevaux calmes, concentrés et confiants, il nous faut commencer par acquérir ces qualités.”

pré chevaux coucher de soleil

Les Chevaux ne mentent jamais : accompagner l’énergie

Le travail à pied

La nature n’aime pas les angles droits et les chevaux sont pareils : ils sont sensibles aux cercles.

“Quand on dit “Marche” à un cheval, le mot fait l’effet d’un caillou jeté dans une mare : il déclenche une vague d’énergie qui se propage vers l’avant.”

“Hors de question d’entraver ce flot d’énergie. Au contraire, il faut l’accompagner, un peu comme le surfer qui chevauche une vague sans la perturber.”

Travailler dans un enclos ou un rond de longe est la première étape pour installer le respect.

A cheval

Il faut ensuite, à cheval, trouver des boutons sur le corps du cheval. Ils sont placés “au niveau de la sangle, de l’arrière de la cage thoracique jusque sous les épaules”.
Voici les boutons : 

  • un bouton pour la marche avant (appuyer avec les talons ou les jambes)
  • le bouton devant le bouton “marche” qui dit “incurve toi” à utiliser par petite pression
  • un peu plus haut en retrait des épaules pour achever le mouvement commencé avec le précédent.

À quoi servent les mains ? 

  • Elles accompagnent le mouvement (quand on demande par exemple de tourner)
  • à construire un barrage qui va constituer le réservoir d’énergie du cheval. 

“La chose est subtile. Je ne dis pas qu’il faut tirer sur les rênes. De même qu’un barrage n’inverse jamais le cours d’un fleuve, les mains ne doivent en aucun cas entraver la progression de l’animal.
Rassembler le cheval exige de n’exercer aucune pression vers l’arrière avec vos mains. On se contentera de serrer fermement les rênes, une prise à laquelle le cavalier participe de tout son corps, jusqu’à sa colonne vertébrale.”
On peut donc dire que les mains sont comme les vannes d’un barrage : elles laissent passer le puissance de l’eau dans une seule direction : vers l’avant. Avec une puissance choisie : faible arrivée d’eau, plus grande arrivée d’eau.

“Monter en contrôlant la direction de l’animal à partir de son thorax avec vos jambes, et en n’utilisant vos mains que pour achever les virages et engranger de la puissance permet de passer du statut de cavalier réactif à celui de cavalier proactif.”
C’est littéralement comme un surfer qui prend une vague.

Et si on n’est pas en forme ? Mieux vaut sans doute monter un autre jour car le cheval sentira tout de suite notre hésitation, nos doutes.
Or un cavalier a besoin 

  • de faire fonctionner son corps comme vu précédemment (jambes, mains, poids du corps)
  • d’être concentré pour aussi inspecter son environnement et voir ce qui pourrait poser souci (il faut avoir le regard de la proie).

Quelques conseils pour y arriver : 

  • travailler sa respiration (profonde, maîtrisée) pour être calme et concentré, d’ailleurs, pour moi, le temps que j’ai à cheval est en soi une respiration dans ma vie de tous les jours
  • s’accorder des pauses et le droit à l’erreur (qui permet d’apprendre des choses))
  • apprivoiser le stress qui devient alors une source de motivation et d’inspiration
  • apprivoiser ses peurs et les affronter.

Les Chevaux ne mentent jamais : éducation du cavalier 

“Ce chapitre va vous aider à changer – changer pour acquérir les qualités et les capacités nécessaires avec les chevaux.”

Changer = voyager. Voyager = faire des préparatifs.
Quoi emporter ? Des bagages mentaux : 

  • “la décision claire et irrévocable de changer” avec la volonté nécessaire pour transformer un désir en action
  • la croyance en soi.

À quoi faut-il faire attention (ce qu’il ne faut pas prendre dans ses bagages) : 

  • ne pas porter les autres pour responsables de ses propres échecs 
  • la culpabilité : pourquoi la ressentons nous ? À quel moment ? Quel sujet ? 

On ne parle plus vraiment d’équitation ici mais de développement personnel, d’une introspection qu’il faut mener sur soi. 

Deuxième étape : réfléchir sérieusement au but qu’on veut atteindre. Il faut savoir ce que l’on cherche et ces objectifs vont évoluer au fil de la vie.
“Dès lors, il est tout aussi important de savoir comment trouver la réponse que de trouver la réponse. Le processus compte autant que le résultat.”

Exercice : dresser la liste de tout ce qu’on veut changer sur les plans physiques, mental, spirituel.
Puis dresser la liste de ce qui vous empêche d’effectuer ces changements.

Pourquoi y a-t-il ces blocages ?

Puis : trier par ordre de priorité ses objectifs sur le papier.
Ces objectifs c’est la destination de notre voyage. 

Conseils : 

  • apprendre à respirer de façon calme, régulière, profonde (penser à la respiration qu’on travaille pour l’accouchement)
  • utiliser son corps, travailler sa souplesse avec du yoga ou du tai-chi par exemple
  • se nourrir spirituellement (méditation en laissant nos pensées suivre leur cours sans les entraver ni les juger)
  • répéter des affirmations positives (quand on fait la vaisselle ou qu’on tond la pelouse on se dit intérieurement “je suis calme et j’ai confiance en moi” ou “ je me tiens droit sur ma selle”
  • visualiser le succès (on a quelque chose à faire de compliqué, alors on déroule les étapes pour accomplir cette chose, il faut que ce soit précis, et qu’on se passe ce film plusieurs fois)
  • Ne pas se dire qu’on est mauvais : à la place, analyser ce qu’on fait pour essayer de s’améliorer (c’est apprendre de ses erreurs)
  • reconnaître le succès quand on réussit et se refaire le film très souvent dans sa tête de cette réussite
  • rire et plaisir.

“Jusqu’ici j’ai voulu souligner l’importance d’une attitude nette et confiante vis à vis du cheval, une attitude que vous n’adopterez pas comme on enfile une paire de bottes, mais qui vous viendra naturellement de l’intérieur. Il vous faudra du temps. Du travail.”

Chaque jour qui passe, se demander si on se rapproche de son objectif.

Les Chevaux ne mentent jamais : caractère et conscience 

Au contact des chevaux, deux choses se modifient chez l’humain : son caractère et sa conscience.

Les changements de caractère

Pour ce qui est du caractère, être avec les chevaux apporte : 

  • de l’assurance (savoir ce que l’on veut et l’exprimer dans ses gestes et ses paroles)
  • du respect (qui se traduit par la confiance, le contrôle)
  • de la concentration (en plus du corps qui dirige le cheval, notre esprit doit être attentif au cheval et à l’environnement)
  • de la force (il faut apprendre à dominer le cheval pour ensuite le guider) que l’on utilise après avoir analysé la situation avec empathie et bienveillance
  • l’humilité : admettre notre ignorance
  • le courage physique et le courage de changer.

“Courage d’accepter les dangers que l’on court au contact des chevaux; courage d’accepter la casquette de chef que nous leur demandons de nous octroyer. Ces courages-là comptent parmi les plus difficiles à trouver. Mais armés de notre assurance calme et concentrée, de notre force patiente et de notre humble conscience de notre ignorance, nous sommes sur la bonne voie.”

Processus d’apprentissage : la règle du 1,2,3,4 : le cheval fait ce qu’on lui demande une fois, deux fois, trois fois, quatre fois. Cela devient une habitude.

“Quand un cheval rencontre quelque chose qui le perturbe, sa première réaction est de se tourner vers son cavalier. Ce dernier ne doit en aucun cas alimenter l’appréhension de sa monture. Il doit au contraire anticiper la question et savoir y répondre de façon claire : “ça ne me pose aucun problème, tout va bien” et soulagé l’animal poursuivra sa route.”

Les changements de conscience

Au niveau de la conscience, l’humain est aussi transformé : 

  • par la fonctionnement de la proie (on apprend à se concentrer sur l’environnement dans son ensemble plutôt que sur un point précis comme le prédateur), le monde n’est pas qu’un terrain de chasse
  • avec ce fonctionnement de proie on comprend aussi que l’objectif (tuer sa proie) n’est pas la seule façon de voir les choses : pourquoi ne pas s’intéresser au contexte (le pré où se trouve la proie)

Au contact des chevaux, on apprend donc à voir le monde différemment, sans chercher à le modifier.

“Si nous parvenons à penser en prédateurs que nous sommes tout en ressentant le monde comme les proies – et c’est à mon sens ce que les chevaux attendent de nous – alors je suis certains que nous serons près de panser nos plaies les plus intimes.

Les duels entre chevaux : le cheval qui perd n’est pas vaincu. Il sort renforcé de la confrontation parcequ’il a trouvé un cheval plus fort qui va pouvoir le protéger.

“Les individus tirent leur sens et leur valeur du rôle qu’ils occupent dans le groupe.” Encore une autre leçon que les chevaux nous apportent.

Les Chevaux ne mentent jamais : Etiquette

Etiquette est un cheval perturbé. Chris Irwin raconte comment il a réussi à le soumettre dans un enclos.

Les Chevaux ne mentent jamais : Epilogue

Etre proche des chevaux, c’est une magnifique potentialité de développement personnel.

Avant, le cheval nous aidait à nous déplacer, à labourer. Et aujourd’hui il peut encore nous apporter une puissance spirituelle personnelle et environnementale. 

Les Chevaux ne mentent jamais : Postface

“Lorsqu’on monte un cheval, notre esprit doit agir comme le capitaine d’un bateau car l’esprit du cheval est très semblable au vent. Personne n’ignore qu’un marin ne lutte jamais contre le vent, qu’il ne cherche jamais à le contrôler par la force, mais qu’il apprend à manœuvrer ses voiles au mieux.”

Le cheval devient un élément d’aide dans la psychologie.

“Linda leur a montré comment faire avancer l’animal en l’approchant par derrière, puis comment l’arrêter en se tenant devant lui.”

“Les chevaux nous permettent de plonger en nous-mêmes jusqu’à retrouver notre moi profond.”

Conclusion

Ce livre m’a fait réfléchir à plein de choses : aux chevaux, mais aussi à moi-même et à mon rapport au monde.
Est-ce que je le conseille : oui. Vous pouvez par exemple le trouver en cliquant ici.

Si je devais le synthétiser, qu’est-ce que je noterais (l’exercice est intéressant pour mieux se souvenir du livre je pense) :

  • cette dualité proie/prédateur et la nécessité pour l’homme de voir et ressentir le monde comme une proie pour comprendre le cheval tout en pensant encore comme un prédateur
  • approcher par l’arrière pour faire avancer le cheval (à pied)
  • les comparaisons des chevaux avec le vent et la mer (les vagues) qui sont très parlantes je trouve, surtout quand on imagine le cavalier comme un capitaine de bateau ou un surfer
  • travailler avec son cheval = aussi travailler sur soi-même (on entre dans la sphère du développement personnel)
  • l’importance d’aller vers l’avant et des jambes et de l’assiette plutôt qu’immobiliser le cheval et tenter de contrôler l’encolure et la tête du cheval avec ses mains et les rênes
  • en tant que cavalier, passer dans l’esprit du cheval du statut de prédateur au statut de chef de troupeau (celui qui contrôle, celui qui protège).
Si l'article vous a intéressé, n'hésitez pas à le partager à d'autres passionnés d'équitation !

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