Bonjour !
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Amandine a une passion : les chevaux.
Le mois dernier, vous avez découvert son métier de comportementaliste équin (l’interview vidéo est toujours disponible si vous souhaitez la visionner).
Mais Amandine a plus d’une corde à son arc : elle est aussi photographe équin depuis qu’elle a créé Sebam Photographe.
Multifacette et pleine d’énergie, elle accompagne les cavaliers pour immortaliser la relation avec leur cheval à travers des séances photo, mais aussi en transmettant son savoir lors de formations, à destination des cavaliers ou des futurs professionnels souhaitant progresser en photographie équine.
Grâce à sa double casquette de photographe et de comportementaliste équin, elle porte sur les chevaux un regard profondément attentif, qui sait percevoir ce que d’autres ne voient pas.
Capturer la beauté d’un cheval, l’émotion d’un regard, ou la complicité d’un duo, ce n’est pas si simple. Entre lumière, mouvement et spontanéité, l’exercice demande un œil exercé… et beaucoup de sensibilité. Etre photographe cheval, c’est un tout dont elle va nous parler aujourd’hui.
Je vous laisse découvrir l’interview d’Amandine en vidéo : on va y parler séance photo, post production et astuces pour réussir ses photos de chevaux.
Sommaire de l'article
- 1 Photographe cheval : l’interview d’Amandine, photographe équin
- 2 Photographe cheval : quelles sont les principales difficultés quand on prend des photos de chevaux ?
- 3 Les chevaux sont des êtres en mouvement, ce mouvement est magnifique mais aussi dur à photographier. Est-ce que tu as un conseil à donner au cavalier pour suivre ce mouvement ?
- 4 Interview d’une photographe cheval : s’il y avait une formule magique pour faire une belle photo, ce serait quoi pour toi ?
- 5 Tu es photographe et tu proposes aussi des formations à la photographie équine. Est-ce que tu peux nous en parler ?
Photographe cheval : l’interview d’Amandine, photographe équin
S’adresser à une photographe pour un shooting ou pour une formation en photo, c’est un beau cadeau qu’on se fait.
Je dois d’ailleurs vous avouer quelque chose : j’ai déjà franchi le pas. Le photographe qui était à notre mariage a réalisé pour nous une séance d’engagement et évidemment, cette séance a eu lieu à notre écurie de l’époque ! Une belle façon d’inclure mon cheval Oural à la préparation de notre mariage et ça reste un souvenir magnifique.
Pour contacter Amandine, (photographe cheval et chien) vous pouvez la joindre :
- via son compte Facebook
- via son compte Instagram.
Elle partage de nombreuses photos sur ses deux comptes, et dès le premier coup d’œil, vous verrez, on reconnaît cette fameuse patte qui fait la signature d’une photographe !
Petite info en plus : elle est à Salon de Provence, se déplace en région PACA. Elle organise aussi dans l’année des Sebam Tour dans d’autres régions de France.
Pour ceux qui préfèrent le texte à la vidéo, voici ci-dessous quelques extraits de l’interview en format écrit sur le thème : photographe cheval.
Photographe cheval : quelles sont les principales difficultés quand on prend des photos de chevaux ?
« Alors je dirais la gestion du duo qu’on a face à soi : l’humain et l’équin, qui s’entend pas toujours ou qui gère mal son stress, ou la pression que le propriétaire se met pour avoir des belles photos, donc faut pas que le cheval y bouge. Le plus difficile c’est finalement la gestion de l’humain. Les chevaux je les trouve toujours beaux.
Après attention dans la photographie équine il y a des règles très spécifiques à respecter surtout en terme de rendu et d’éthique. Par exemple si on photographie une cavalière de dressage au mauvais moment sur une micro seconde et que le cheval est mal placé alors sur les réseaux sociaux c’est parti : des heures pour dire mais l’enrênement était comme si, la posture du cavalier et la main et la tête du cheval, et l’hyperflexion donc on part sur des débats incroyables qui représentent une micro seconde de la séance. L’idée c’est d’avoir un rendu propre, une image propre du travail que l’on fait et que l’on veut représenter.
Je veux représenter la complicité, le duo donc il faut des moments simples, des moments de partage et bien souvent les cavaliers ont tendance à croire que les plus belles photos se font à cheval, c’est faux, la plus belle connexion elle est franchement à pied et on fait des photos incroyables quand le cavalier est à coté.
Le plus difficile c’est peut-être enlever les idées préconçues, le stress du cavalier.
Après en termes de technique le cheval n’est pas facile en termes de prises de vues. Si on se met trop en contrebas on aura une encolure de girafe qui n’est pas très jolie, si on règle mal son appareil quand le cheval galope on aura le cheval net en haut et les membres flous en bas, on perd du détail. Il y a les ombrages quand le cavalier est très proche du cheval entre la tête du cavalier et celle du cheval. Il y a pas mal de paramètres techniques mais c’est très agréable car en plus on est en extérieur. »
Les chevaux sont des êtres en mouvement, ce mouvement est magnifique mais aussi dur à photographier. Est-ce que tu as un conseil à donner au cavalier pour suivre ce mouvement ?
« Le cheval contrairement à ce qu’on croit n’est pas toujours en mouvement, bizarrement c’est les moments où il est en alerte, bien droit, c’est le mieux pour capter l’instant.
Quand il est en mouvement, le seul conseil c’est de rester le plus décontracté possible. Tous ces mouvements parasites de crispation, de tirer sur les rênes, il faut l’éviter.
Donc je dirais de rester le plus cool possible, d’avoir de la patience. C’est souvent les chevaux du quotidien les plus turbulents qui sont géniaux en shooting et des chevaux qui d’habitude sont assez cools peuvent finalement l’être un peu moins, il ne faut pas avoir d’idées préconçues et les chevaux en shooting sont globalement assez sympas. »
Interview d’une photographe cheval : s’il y avait une formule magique pour faire une belle photo, ce serait quoi pour toi ?
« Déjà dans son plus simple appareil. Naturel. Pas besoin qu’il ait 100 000 artifices : la selle, le filet, etc.
Soit l’amener dans un lieu parce qu’on est allé se promener avec lui, nager par exemple ou dans un champ au printemps avec quelques fleurs. Idéalement en fin de journée.
Le soleil c’est non. Ce n’est pas notre ami. Tout le monde dit « oh il fait beau je vais faire des photos » Mais pourquoi ? Il faut y aller quand il y a de l’orage.
En fait le soleil vient cramer l’image et vraiment vous perdez beaucoup en qualité, même avec juste le téléphone.
Si j’avais un conseil à donner c’est quand même d’y aller avec un temps un peu nuageux ou en coucher ou lever de soleil mais éviter le plein soleil à 14 heures en plein été, c’est pas bon du tout. ça va pas mettre en valeur ni votre cheval ni la lumière sur votre photo. »
Tu es photographe et tu proposes aussi des formations à la photographie équine. Est-ce que tu peux nous en parler ?
« J’ai commencé à former les gens à la photographie parce que c’est parti de certains modèles à moi qui voulaient progresser en photos (savoir prendre des photos comme moi, savoir se servir de son appareil, des logiciels de retouches) : c’est une demande que j’avais sur beaucoup de shootings. J’ai commencé à faire de petites formations et les gens se régalaient.
C’est ouvert à tous les niveaux : les débutants, les niveaux intermédiaires qui touchent un peu à la photo mais ne savent pas faire les retouches, les niveaux avancés qui veulent se lancer à leur compte, des professionnels qui ont leur entreprise de photos mais ont du mal à décoller.
C’est ouvert à tout le monde. Sur mesure et individuel. Sur mesure en fonction des objectifs que vous vous fixez et individuel où on est rien que la personne qui se forme et moi. ça évite les différences de niveau dans les groupes, les pertes de temps sur des questions posées qui nous intéressent moins.
Cette formation sur mesure est sur deux journées intensives, avec théorie et pratique. On peut finir le soir à 19h comme à 23h. On peut partir en shooting coucher de soleil, je prévois toujours plusieurs modèles.
On parle du contenu réseaux sociaux sur la deuxième journée et des retouches.
A la suite de cette formation je donne un PDF à l’élève, ainsi qu’un suivi illimité : je peux vous donner des conseils si vous m’envoyez vos photos, vous aider à distance, la personne peut aussi revenir sur place pour se former encore une demi journée si nécessaire.
J’ai eu des demandes de gens qui habitaient trop loin pour venir car ces formations elles sont en présentiel. Une jeune maman qui allaite par exemple. On m’a demandé si je formais à distance. J’ai dit non. Mais maintenant j’ai pour projet d’ouvrir à l’automne 2025 une école en ligne de photographie où on va pouvoir sur une année scolaire suivre une formation en ligne avec des cours en PDF, des vidéos, des exercices. Ce sera une formation à distance, pour celles qui ont l’opportunité de venir en présentiel deux jours jours à la fin de la formation c’est super. Celles qui ne peuvent pas elles ont des coachings en ligne offerts.
Le but c’est vraiment d’ouvrir cette formation en ligne et plus seulement en présentiel. »