Bonjour !
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C’est une randonnée à cheval que j’ai faite il y a un an tout pile et dont j’ai très envie de vous parler aujourd’hui. Parce que c’est un souvenir extraordinaire, et pour plusieurs raisons.
C’est parti pour l’article Balade à cheval Luberon : faune, flore et gîte (oui parce que l’endroit où on va dormir et manger est important quand on part sur deux jours ou plus).
Je dois l’avouer, j’aime bien bien manger, et bien dormir, et c’est aussi ce que je cherche pour mon cheval ! Alors le logement et la nourriture pendant les randos sont des points importants.
Sommaire de l'article
- 1 Ma première randonnée à cheval sur un weekend depuis 6 ans
- 2 Balade à cheval Luberon : l’auberge des seguins, le paradis pour les chevaux et les cavaliers
- 3 Balade à cheval Luberon : une rando forte en émotion
- 4 Le petit + technique de cette rando à cheval dans le Luberon
- 5 Les chevaux au pré
- 6 Balade à cheval Luberon : un paysage très varié
- 7 La faune du Luberon
- 8 La flore du Luberon
- 9 Lubéron ou Luberon ?
Ma première randonnée à cheval sur un weekend depuis 6 ans
À l’époque de Rambouillet, il était assez fréquent qu’on parte en randonnée sur deux jours avec Oural. On dormait dans un champ sous la tente assez loin de l’écurie, ou dans des campings qui étaient ok pour nous accueillir nous et nos chevaux. On était toujours un groupe de 4,5, 6 cavaliers et ces weekends ensemble sont des souvenirs que je garderai toute ma vie. Pour les balades et les soirées au coin du feu.
Déménager dans le sud a été difficile, il fallait tout reconstruire. Il y a eu Sausset les Pins où Oural est resté peut-être un an et demi, pas vraiment le temps de lier connaissance pour partir en exploration tout un week-end avec d’autres cavaliers. Puis Ventabren depuis plusieurs années et après mes trois grossesses et un retour à cheval régulier, cette rando de deux jours dans le Luberon avec une autre cavalière de l’écurie et d’autres cavalières qu’on rejoignait dans le Luberon.
Balade à cheval Luberon : l’auberge des seguins, le paradis pour les chevaux et les cavaliers
Quand on part en randonnée à cheval sur plusieurs jours, il faut réussir à trouver un hébergement qui va accueillir en sécurité et dans de bonnes conditions les cavaliers, mais aussi les chevaux.
L’auberge des seguins, que je connaissais déjà pour y être allée 2-3 fois en famille est idéale pour ça :
- ils ont un pré avec un cours d’eau qui peut accueillir les chevaux (hôtel cinq étoiles pour nos dadas)
- ils proposent différents types d’hébergement pour tous les prix (dortoirs ou chambres)
- la demi-pension est possible : on dîne à l’auberge le soir, soit dans leur grande salle s’il fait froid, soit dehors sur la terrasse s’il fait bon
- en plein milieu du Luberon, en pleine nature, elle est entourée de petits chemins très agréables à cheval
- et cerise sur le gâteau ils ont une piscine magnifique et je dois avouer que fin mai, passer la fin de l’après midi au bord de l’eau (et dans l’eau) après plusieurs heures de rando était un moment hyper agréable.
Pour vous donner une idée des prix :
- 52 euros pour une nuit en dortoir avec le diner du soir inclus et le petit déjeuner du lendemain
- 285 euros la chambre de 5 personnes avec salle de bain et wc ainsi que le diner du soir inclus et le petit déjeuner du lendemain (donc 57 euros par personne).
L’auberge des seguins propose aussi des paniers repas à 9 euros que l’on peut donc emporter le lendemain dans les sacoches.
Vous l’avez compris, une nuit là bas est vraiment
- pratique car vous n’avez pas la nourriture à gérer
- idyllique car le cadre est magique : on est au bout du monde, loin de l’agitation de la ville et dans un environnement naturel à couper le souffle (falaise, rivière)
- étudiée aussi pour les chevaux qui passent la nuit dans un pré de bonne taille avec un cours d’eau pour s’abreuver en bas.
Balade à cheval Luberon : une rando forte en émotion
Ce petit paragraphe parlera sans doute aux parents qui lisent l’article, aux mamans plus précisément. C’était la première fois depuis la naissance de ma troisième fille que je partais deux jours sans elles.
D’où un mélange d’émotions détonnant : elles m’ont manquée tout de suite, en même temps j’attendais ce moment de liberté et de sport avec impatience et j’avais quand même par moments cette boule au ventre. Mais j’étais contente de la faire cette rando. Bref, j’étais tiraillée par beaucoup d’émotions contradictoires.
Le summum a été la nuit passée dans le dortoir.
Cette rando c’était le moment où j’arrêtais l’allaitement de ma dernière, j’avais commencé quelques jours avant à arrêter les dernières tétées mais j’ai quand même dormi avec des tiraillements assez désagréables toute la nuit et cette nostalgie des fins d’allaitement, qui vous raconte que ça y est on passe à autre chose, on laisse dans le passé l’un des liens si puissant qu’on a construit pendant plusieurs mois avec son bébé. Même si on est d’accord, ce lien il existera toute la vie, on s’en souviendra toujours. Mais quand même, sacré déchirement que ces fins d’allaitement. Même si, il faut voir le positif, c’est le signe que bébé grandit et qu’on passe un cap.
L’ambivalence de la maternité, de la paternité, de la parentalité.
La petite anecdote en plus c’est que j’étais pas loin du malaise quand il a fallu le deuxième jour descendre de cheval et monter une côte impressionnante pendant bien 20 minutes à flanc de falaise ! Quand je vois mon cheval de 20 ans qui monte ça comme si c’était un petit dénivelé de rien du tout et que moi à côté j’ai soufflé, essoufflée, en arrivant en haut comme si je venais de monter la muraille de Chine, je me dis que je manque un peu d’endurance… Et que mon Oural est trop fort.
La barre énergétique que j’avais dans ma sacoche a été je crois un des meilleurs trucs que j’ai mangé de ma vie suite à cette cavalcade à pied.
Le petit + technique de cette rando à cheval dans le Luberon
Oural n’a pas quitté ses hipposandales aux postérieurs. C’était parfait car pas mal de chemins étaient assez caillouteux et un mois auparavant on lui avait soigné un abcès au postérieur gauche.
Pour plus d’infos sur les hipposandales vous pouvez consulter ces deux articles :
- quelle hipposandale choisir pour mon cheval ?
- 8 astuces pour bien utiliser ses hipposandales en balade.
Les chevaux au pré
Un point pas toujours évident quand on part en rando sur plusieurs jours est l’entente des chevaux entre eux quand on les lâche dans un pré. Ce qui n’était pas simple cette fois-ci c’est que nos chevaux ne connaissaient pas les autres chevaux. Ils n’ont eu que la journée de rando pour se familiariser entre eux alors du coup le lâcher au pré a été un moment où nous avons fait particulièrement attention.
Les points d’attention :
- que chaque cheval ait à manger
- que chaque cheval puisse boire
- qu’il n’y ait pas de « bataille » car on connait bien cette histoire de dominant/dominé qui peut occasionner des blessures et du stress pour les chevaux comme pour les cavaliers.
Tout s’est bien passé : il n’y a eu aucune blessure et plutôt une bonne entente même si nos deux chevaux étaient un peu de côté par rapport au reste du troupeau.
Dans ce genre de cas, on peut mettre en place des tours de garde les premières heures pour vérifier que tout va bien. En plus c’est vraiment apaisant de voir son cheval évoluer au pré, manger, boire, c’était un beau moment hors du temps où on prend le temps tout simplement de regarder son cheval vivre au pré, avec les autres chevaux. Un peu comme quand on regarde son enfant dormir paisiblement juste avant d’aller se coucher. Une sorte d’ordre des choses, de nature sereine.
Balade à cheval Luberon : un paysage très varié
Pendant ces deux jours, on est passé sur des chemins très variés :
- forêts
- garrigues
- gorges et falaises vers l’auberge des seguins
- on a croisé plusieurs rivières
- il y a eu pas mal de dénivelé ce qui nous a donné plusieurs fois l’occasion d’avoir de belles vues dégagées sur le massif du Luberon
- on a longé plusieurs champs de cerisiers d’un rouge magnifique (on était fin mai).
La faune du Luberon
Il se trouve qu’on n’a pas vu beaucoup d’animaux, sauf quelques oiseaux. Notre groupe avait plein de choses à se dire et on a fait toute la route le matin et en début d’après-midi donc pour observer des animaux sauvages les conditions n’étaient pas franchement réunies.
Là où je vois le plus d’animaux, c’est quand je me promène seule avec Oural en fin de journée, avant la nuit. A Rambouillet je voyais beaucoup de chevreuils, de biches et de faisans. En Provence je vois énormément de lapins maintenant.
Mais dans le Luberon, même si cette fois je n’ai rien vu, on peut voir beaucoup d’espèces :
- pas moins de 145 espèces d’oiseaux (l’aigle de Bonelli, le hibou grand duc, des vautours, la mésange noire, etc)
- des marmottes
- des chevreuils, des cerfs
- des sangliers (ceux-là on n’a pas très envie de les croiser)
- des chauves-souris
- des lapins
- des serpents (vipères, couleuvres) et ça c’est pareil on préfère éviter d’en rencontrer
- le lézard ocellé qui est le plus grand lézard d’Europe.
Une balade à cheval dans le Luberon en croisant des animaux sauvages (les mignons hein, pour le coup les sangliers et les serpents ça me va de n’en avoir jamais croisé à cheval), c’est donc tout à fait possible, mais on peut faciliter sa chance en respectant quelques petites règles, et je me dis qu’un article sur le sujet pourrait être intéressant (je me le note pour plus tard).
La flore du Luberon
On trouve notamment quand on se promène à cheval dans le Luberon
- des chênes verts et des chênes pubescents
- des pins sylvestres
- des tilleuls à petites feuilles
- les cèdres bleus des Alpes.
Il y avait d’ailleurs de nombreux chemins sous les arbres, l’idéal puisque fin mai il faisait déjà assez chaud, alors pour les chevaux, avoir des chemins à l’ombre des arbres était un grand avantage.
Lubéron ou Luberon ?
J’ai toujours prononcé « Lubéron » mais les locaux vous le diront il faudrait prononcer « Lubeuron ». Un vaste débat.
Et en provençal et bien on dit « Loubéroun ».
Bref, si vous venez dans le massif du Luberon et que vous voulez faire plaisir aux habitants « Lubeuron » sera parfait !
A vos commentaires, avez-vous déjà visité le Luberon avec votre cheval, votre jument ou votre poney ? Ou tenté une balade touristique dans le massif ?