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Randonner à cheval : les règles de sécurité 

Bonjour !
Si vous aimez l’équitation d’extérieur, vous voudrez sans doute lire mon guide des 16 astuces simples pour réussir ses balades à cheval. Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement ! 🙂

Monter à cheval ou à poney, comme beaucoup d’autres sports, est un sport à risques et les balades à cheval ne font pas exception. Une chute est vite arrivée et dans notre vie de cavaliers on compte tous des chutes.
Je ne serais pas capable de dire exactement combien de fois je suis tombée par exemple, mais je pense une bonne trentaine de fois en trente ans dans ma pratique de l’équitation et de différentes disciplines équestres.
En extérieur, ça m’est très peu arrivé par contre, j’ai fait trois chutes et dans des circonstances assez inhabituelles : je galopais à cru dans un champ, je devais avoir 16 ou 17 ans et je suis tombée deux fois. La troisième fois c’était en Irlande, au même âge, quand nos chevaux sont tous tombés dans des trous d’eau. La guide qui nous accompagnait ne savait pas que cet endroit était dangereux.
Je touche du bois mais depuis que je me balade avec Oural (11 ans) je ne suis jamais tombée.

Si on regarde quel est le classement des sports les plus dangereux, l’équitation est souvent cité assez vite. D’ailleurs, certaines études le confirment, notamment une étude réalisée de 2007 à 2016 aux Etats Unis qui conclue après avoir analysé 45 671 patients qui ont été blessés en pratiquant l’équitation que le risque de se blesser gravement est plus élevé quand on monte à cheval que quand on pratique le football, la course automobile ou le ski.

Le but de cet article n’est pas de vous faire peur, mais plutôt d’avoir conscience des risques pour, par nos actions, nous éviter les situations dangereuses qui peuvent mener à la chute.
Exemple : si la guide avait su qu’il y avait des trous d’eau sur cette plage d’Irlande, on aurait évité une dizaine de chutes. Et moi j’aurais évité l’hôpital irlandais pour un hématome au genou et un os du pied cassé.

On va donc passer en revue ensemble les règles de sécurité à respecter quand on randonne à cheval. Les respecter c’est éviter de se mettre en danger.

Avec les autres chevaux, quelques règles à respecter

Ce qu’on veut éviter 

Vous partez en balade en groupe. Il va falloir donc gérer l’ensemble des chevaux pour trouver une harmonie et faire une balade au calme. Exemple de ce qu’on veut éviter : 

  • deux chevaux qui veulent se mettre chacun devant et chauffent, 
  • un cheval qui double les autres au trot ou au galop sans prévenir (oui je me suis déjà faite doubler par un cheval qui était derrière moi au galop quand j’étais tranquillement au pas, et bien ce n’est pas simple d’expliquer à son cheval qu’il va falloir rester calme et ne pas suivre l’autre à toute vitesse)
  • un cheval qui botte et blesse le cheval de derrière, 
  • un cheval surpris parce que les autres partent au trot ou au galop sans prévenir,
  • un cavalier un peu rêveur qui se prend une branche en pleine figure, etc.

Quelques règles quand on se balade à plusieurs

Pour éviter ces situations, il suffit souvent de respecter simplement quelques règles , que l’on soit cavalier débutant ou cavalier confirmé, et dès le départ de l’écurie ou du centre équestre : 

  • respecter les distances de sécurité : un cheval imaginaire entre mon cheval et le cheval devant moi
  • ne pas doubler
  • prévenir si on veut changer de place
  • rester à proximité des autres chevaux plutôt que de ralentir et de rattraper au trot
  • ne pas partir au trot ou au galop sans avoir d’abord prévenu les autres cavaliers et avoir leur accord
  • prévenir les autres cavaliers : la fameuse branche qu’on risque de se prendre en pleine figure : “branche” ou la voiture qui arrive sur la route : “voiture”. 

Bien connaitre vos chevaux et poneys va vous éviter de nombreuses situations désagréables : si vous savez que deux des chevaux du groupe ont tendance à chauffer quand ils sont ensemble ou dehors, mieux vaut par exemple les séparer et mettre le cheval qui est plus calme entre les deux.
Même chose : si l’un des chevaux botte, le mieux à faire est de le placer en dernière position, ainsi il n’y aura aucun risque qu’il tape. Tous les cavaliers doivent être au courant.
On met donc en place une stratégie de placement en fonction du caractère des chevaux.

Dernière chose : connaître le niveau des cavaliers est aussi essentiel, cela va donner le rythme de votre balade et vous éviter de prendre des risques inconsidérés. Si l’un des cavaliers a un petit niveau ou si l’un des chevaux est jeune et sort rarement en balade, on adapte la balade. On peut adapter la durée, le rythme, le tracé, etc.

randonner a cheval garder ses distances

Connaître le code de la route du cavalier et les environs de votre écurie

Pendant votre balade à cheval, vous allez sans doute croiser des voitures ou des motos et plus globalement, il faut savoir comment sont considérés le cavalier et sa monture sur la route.
Retenez que le cheval et son cavalier sont considérés comme un véhicule non motorisé (comme les vélos). Il va donc falloir respecter le code de la route.
Pour plus d’infos je vous invite à consulter mon article Code de la route du cavalier qui explique en détail ce qu’il faut connaître (les règles générales, les panneaux pour les chevaux, les chemins autorisés, etc.). En ayant connaissance de ce code, de ces règles, vous contribuez à vous mettre en sécurité quand vous vous promenez à cheval.

De manière générale, renseignez-vous sur les environs de votre écurie : y a-t-il des passages qui semblent difficiles ? Comment se déroulent les mois de chasse ? y a-t-il des événements particuliers ? beaucoup de monde sur les chemins ? L’idée est de connaitre, pour ne pas être surpris le jour J.
Au tout début, il peut être intéressant de faire une reconnaissance à pied ou à vélo et de randonner à cheval dans un second temps.

Un petit check météo c’est toujours une bonne idée aussi : si des orages sont prévus ou de grosses pluies, mieux vaut reporter votre balade. Pareil pour des vents forts : les chevaux n’aiment pas trop le vent en général et se balader en campagne ou en forêt les jours de grand vent ce n’est pas la meilleure idée : chute d’arbres, branche qui tombe, buissons qui ondulent et peuvent effrayer votre cheval, etc.

Randonner à cheval : rester concentré et attentif mais calme

Pas évident, cela m’arrive assez souvent de partir dans des rêveries lorsque je monte à cheval ou dans des discussions qui me font oublier qu’il faut pourtant rester sur le qui-vive constamment quand on se promène à cheval. Un danger peut surgir à chaque seconde, sous la forme d’un oiseau qui s’envole, d’un chien qui aboie, d’un gland qui tombe, etc. Votre cheval peut avoir peur, pour une bonne raison ou non, mais il va falloir en tout cas être dans une phase d’observation constante pour voir si un danger peut survenir :

  • que se passe-t-il devant moi ?
  • que se passe-t-il sur les cotés ?
  • que se passe-t-il derrière moi ?

Il faut faire attention à ce qui arrive d’en haut (le gland qui tombe, la branche trop basse au mauvais endroit) comme à ce qui se passe en bas (un sol glissant à cause de cailloux très lisses, une plaque d’égout, un trou sur la route, un barbelé peu visible mais bien présent, un chien qui débarque en trombe en aboyant, etc).

Le secret, c’est d’être visible et d’avoir un maximum de visibilité pour pouvoir prévoir ce qui risque d’arriver. Randonner à cheval va décupler votre sens de l’observation.

Bref, vous l’avez compris, on est sur ses gardes, on regarde ce qui se passe autour de soi, mais dans le calme, en restant zen. Les chevaux sont comme les enfants : ce sont des éponges qui ressentent vos émotions. Ils vont donc ressentir le stress, la peur.
On reste donc concentré, attentif, mais sans paniquer.

Rênes longues mais sur ses gardes

Au pas, rien de mieux en balade que d’être rênes longues quand il n’y a pas de passage compliqué ou potentiellement dangereux mais ça ne veut pas dire qu’on ne tient pas ses rênes : je les tiens fermement au cas où il se passe quelque chose : fermement mais longues et prête à les raccourcir si besoin.
Pourquoi je trouve qu’être rêne longue en balade est top : parce que cela évite au cheval de chauffer. C’est quelque chose que vous pouvez commencer à travailler avec votre cheval, et qui se vérifie même en manège : avec les rênes ajustées, tendues, vous risquez de faire monter la pression si le cheval est énervé. Si vous lâchez du mou au niveau des rênes, la pression va diminuer et cela devrait calmer votre cheval.
Ce n’est pas évident à faire car on a l’impression qu’on perd du contrôle, mais c’est une astuce qui a en tout cas fonctionné sur beaucoup de chevaux que j’ai monté et qui marche parfaitement avec Oural. 

randonner a cheval sur les collines en bord de mer

Croiser les randonneurs à pieds, les cyclistes, d’autres chevaux, des motos, etc.

Sur votre chemin vous allez croiser du monde : des randonneurs à pied, des cyclistes, des personnes qui promènent leurs chiens, d’autres chevaux, des quads, des motos. Ces situations de croisement peuvent être problématiques mais là encore quelques règles de bon sens s’appliquent pour éviter tout risque.
Pensez bien à passer au pas à chaque fois que vous croisez quelqu’un :

  • cela permet de se croiser en toute sécurité et en toute cordialité, on peut se dire bonjour
  • cela permet de ne pas effrayer des promeneurs ou des cyclistes, un cheval c’est quand même une grosse bête, si on la voit arriver à vive allure cela peut vraiment faire peur.

Pareil, on ne les frôle pas, on préfère garder une distance de sécurité avec eux.

Assez souvent je parle à Oural en lui disant “regarde il y a des vélos qui arrivent” ou “un jogger va nous doubler dans pas longtemps”, etc pour éviter qu’il soit surpris. En communiquant avec son cheval, on le rassure et on s’évite des situations qui pourraient dégénérer.

Généralement, les propriétaires de chien connaissent bien leur animal et il n’y a aucun souci quand ils croisent des chevaux : certains appellent leur chien à leurs pieds, d’autres remettent la laisse. Avec les cyclistes, il faut juste faire attention à ce que votre cheval ne soit pas surpris par la vitesse et par une arrivée par derrière ou sur les cotés.
Quand on croise d’autres chevaux on fait attention à ne pas s’approcher si les chevaux ne se connaissent pas.
Et le plus difficile reste en fait la cohabitation entre les chevaux et les véhicules motorisés : quads et motos. La plupart du temps tout se passe bien mais parfois vous allez vous retrouver face à des personnes qui ne connaissent pas les règles à respecter quand on approche des chevaux ou qui s’en fichent complètement. J’ai déjà été doublée à fond par 4 ou 5 quads sur un petit chemin de campagne, par des motocross qui faisaient un boucan terrible et ne ralentissaient pas. Que faire dans ce cas ? Garder son calme, rassurer son cheval, rester sur le qui-vive et choisir de partir dans la direction inverse des quads ou des motos si c’est possible.

Randonner à cheval : au galop

Le galop dans une balade c’est une cerise sur le gâteau. C’est comme voir une biche. Ou découvrir un champ de coquelicots.
Je ne galope pas à chaque balade mais en tout cas quand je le fais :

  • je connais le chemin (je l’ai déjà fait au pas au moins une fois donc je connais le sol, la fin du chemin, etc.)
  • j’ai de la visibilité : le chemin est en ligne droite et m’assure qu’il n’y a personne devant
  • je vérifie que le sol est toujours ok (pas de boue trop profonde, pas de sol gelé)
  • je vérifie que les personnes qui m’accompagnent sont ok pour passer à l’allure supérieure et je sais qu’elles respecteront les règles de base comme ne pas se doubler au galop.

Là encore, ce sont de petites vérifications, mais elles permettent d’éviter de se mettre en danger.

Toujours avec mon téléphone

On peut dire avec raison que les téléphones portables sont une vraie addiction, mais ils ont néanmoins certains avantages, par exemple pour sécuriser ses balades à cheval.
Je pars toujours avec mon téléphone bien chargé, dans la poche de ma veste sans manches.
Je pourrais très bien mettre mon téléphone dans les sacoches de mon tapis de selle mais je trouve que c’est une mauvaise idée. Si je tombe et que je n’arrive pas à rattraper Oural, je n’ai plus mon téléphone pour prévenir l’écurie et mes proches.
N’hésitez pas à prévoir aussi un cordon de téléphone pour ne pas risquer de le laisser tomber. On peut attacher le cordon à sa ceinture de pantalon et ranger le téléphone dans sa poche.

Quand il m’arrive de partir seule avec Oural, il y a toujours une personne qui sait où je vais me balader également. Et mon chéri est d’ailleurs au courant de toute ma balade grâce à Google Location Sharing. Très rassurant je trouve de randonner à cheval en sachant que quelqu’un sait exactement où vous êtes.
Si vous n’avez pas envie de Google Location Sharing, il y a plein d’autres applications qui proposent cette fonctionnalité, je les ai répertoriées ici.

Avec mon téléphone, je trace ma route en direct via une appli mobile (avant c’était Viewranger et maintenant c’est Outdooractive) et quand je pars en exploration, je vérifie le chemin avant de partir sur l’appli en créant un projet de balade. ça n’évite pas certains loupés : vous imaginez la route du petit moulin ? Je la voyais tranquille, avec peu de passage et un joli moulin. Et bien non, elle est en fait très fréquentée et les gens y roulent très vite. Alors une solution, ça peut être de faire une reconnaissance à pied ou à vélo pour s’assurer que la route n’est pas trop dangereuse, que le passage est ok.

Randonner à cheval : le bon équipement

Randonner à cheval : le bon matériel pour mon cheval

Je pars avec un matériel que je connais et que j’ai vérifié en préparant mon cheval.
Avant de partir, les choses importantes à vérifier :

  • les pieds de mon cheval (pas de cailloux, problème aux pieds)
  • pendant le pansage, je vérifie que mon cheval, ma jument ou mon poney n’est pas blessé
  • je resangle mon cheval avant de partir, cela permet d’éviter le risque que la selle tourne et je vérifie que mes étriers sont bien réglés (même taille des deux côtés, la bonne taille pour être à l’aise)
  • je regarde si mon filet est bien ajusté et attaché correctement
  • je vérifie que ma selle soit bien positionnée : ni trop en avant, ni trop en arrière et que ce soit bien dégarotté pour ne pas blesser le garrot de mon cheval
  • mon tapis est-il bien placé ? Pas trop en avant, pas trop en arrière, pas trop long d’un coté et trop court de l’autre.

Randonner à cheval : le bon matériel pour le cavalier

Niveau vêtement, on a sa tenue adaptée (pantalon, tee shirt manches courtes ou longues), sa bombe, et des boots ou des bottes d’équitation. En balade je préfère monter avec des boots + chaps plutôt que des bottes, je trouve ça plus confortable.
Attention aux cheveux longs et aux écharpes (qui peuvent se coincer dans des branches) ou aux kways qui avec le vent peuvent faire un bruit vraiment effrayant pour les chevaux : « clac », « clac ».
Il existe des gilets de cross, des gilets airbags aussi, qui sont utilisés mais assez peu. Pour être franche, je n’en ai jamais porté, mais je me pose la question en ce moment de m’en prendre un. J’ai vu des gilets airbags très léger, qui ont l’air vraiment bien. A suivre. En tout cas, ce n’est pas parce qu’on prend un gilet airbag pour monter qu’on peut prendre davantage de risques…  A méditer 🙂

Quoi emporter dans les sacoches ?

Dans mes sacoches, je glisse de l’eau et un cure pied. Ce cure pied m’a sauvée une fois : j’étais en balade et Oural se met à boiter d’un coup, il venait de se mettre un caillou à l’antérieur droit. Impossible de l’enlever avec mes mains, c’est le cure pied qui m’a permis de lui retirer le caillou. Sans cure-pied j’aurais été bien embêtée.
Maintenant, pour moi, randonner à cheval = emporter mon cure-pied.

cheval dans les pins en provence

Randonner à cheval : savoir écouter

Savoir s’écouter

Vous avez sans doute déjà eu ce sentiment un peu vague, pas agréable, qu’aujourd’hui vous ne le sentez pas. Vous êtes fatigué, pas très en forme, et vous avez un mauvais pressentiment, c’est complètement inexplicable mais c’est comme ça. ça m’est arrivé plusieurs fois, ça m’arrivera encore et quand cela m’arrive, je ne monte pas.

Savoir écouter son cheval

Votre cheval, votre jument vous dit tellement de choses. En balade, comme en carrière ou en manège, c’est en l’écoutant qu’on va pouvoir bâtir une relation de calme et de confiance. Quelques exemples de discours du cheval que j’ai déjà eu plusieurs fois :

  • il bouge beaucoup la tête, la lève, la baisse, il demande plus de rênes en fait, et en lui en laissant un peu le cheval va se calmer
  • il tape avec ses postérieurs, bouge sa queue : des mouches ou pire des taons peuvent l’asticoter, si c’est possible je pars au trot pour les semer
  • il baisse la tête parce qu’il veut brouter : je vais essayer de l’occuper en donnant plus de rythme à la balade pour lui faire penser à autre chose.

Dois-je toujours faire passer mon cheval exactement là où je veux qu’il passe ? Une question essentielle. Et une réponse : non.
Imaginons un fort dénivelé avec des cailloux, c’est une descente qui se fait mais qui ne va pas être évidente, dans ce cas cela peut être très bien de laisser son cheval choisir comment il va descendre, où il va mettre ses pieds. On lui fait confiance.

Ensuite, un cheval (ou une jument, un poney) a un sixième sens et une histoire. Il y a des endroits où il ne voudra pas passer et il y a certaines fois où il aura raison, parce qu’il aura senti un danger.
Exemple : si je demande à Oural de passer au dessus d’une grille d’égout, il va être vraiment hésitant et ne pas vouloir y aller. Et il aura raison. Passer à cheval sur une plaque d’égout c’est vraiment une mauvaise idée. Prêtez l’oreille au bon sens de votre cheval. Pas évident de savoir à quel moment il faut l’écouter et à quel moment il n’y a pas de danger, c’est vraiment au cas par cas qu’au fur et à mesure vous ferez vos choix.


À vos commentaires maintenant, avez-vous l’habitude de randonner à cheval seul ou à deux ou en groupe ?
N’hésitez pas à me dire en commentaires également si vous avez d’autres astuces pour sécuriser vos balades.

Si l'article vous a intéressé, n'hésitez pas à le partager à d'autres passionnés d'équitation !

2 commentaires sur “Randonner à cheval : les règles de sécurité ”

  1. Au niveau du matériel, j’ai toujours avec moi une scie pliante et une longe d’environ 12 – 14 m. J’utilise ma scie très fréquemment. C’est ainsi qu’au pays basque, nous étions 2 cavaliers et 2 chevaux, au départ d’une journée où on devait monter sur une crête on s’est trouvé confrontés à un amas de branches et de troncs d’arbres en travers du chemin avec d’un côté un ravin protégé par du barbelé et de l’autre la falaise abrupte. On a mis à peu près 1h30 pour tout déblayer. C’était ça ou faire un détour sur environ 10 km de goudron…. On n’a pas été déçu par la suite … Quant à la scie, elle permet de « faire des miracles » et m’a évité bien des demi tour…. La longue longe me permet de faire passer les chevaux dans des endroits difficiles, franchissement de fossés larges et profonds ou traversée de rivière avec une entrée dans l’eau pas facile. Les chevaux se gèrent mieux tout seuls …

  2. Un autre ami cavalier emmène sa scie pliante dans ses balades de repérage quand il fait les chemins pour la première fois et je me souviens d’une balade où ça nous a bien servi pour passer sur le chemin choisi. La longe longue c’est une très bonne idée pour des passages complexes qui permettent de laisser le cheval se débrouiller tout seul sans avoir le cavalier sur son dos.
    Merci pour votre commentaire qui sent bon l’aventure et le vécu.

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