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Nevada, Elko, là où j’ai découvert la monte western

Bonjour !
Si vous aimez l’équitation d’extérieur, vous voudrez sans doute lire mon guide des 16 astuces simples pour réussir ses balades à cheval. Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement ! 🙂

Comme je l’expliquais dans le précédent article, j’ai toujours rêvé (et ça remonte même à quand j’étais enfant) d’aller dans un ranch aux Etats Unis découvrir un peu de la vie des cowboys. Je l’ai fait à 23 ans et c’est à Elko, dans le Nevada, que je suis allée, plus précisément au 71 ranch.

Dans ce nouvel article, je vais essayer de vous raconter l’ensemble de cette expérience, qui à été un rêve éveillé et que je rêve de refaire plus tard, en famille, avec mon mari et mes enfants.

Les rudiments de la monte western

Redevenir débutant

Ce qui est très déstabilisant quand on découvre l’équitation western et qu’on maitrise bien l’équitation anglaise, c’est de se rendre compte qu’on est comme un débutant, et qu’il va falloir tout réapprendre pour se faire comprendre de son cheval. Une jolie leçon d’humilité.

ça commence même avant de monter quand on te montre ton tapis et ta selle, que tu arrives à mettre tant bien que mal ton tapis sur le dos de ton cheval mais que tu n’arrives pas à porter la selle parce qu’elle est trop lourde. En fait il faudrait plutôt un poney, voire un shetland pour réussir l’exploit de mettre la selle sur le dos de l’animal tant elle est lourde…
Et quand on t’a aidé à mettre la selle sur le dos du cheval ou de la jument, ensuite il faut apprendre comment sangler car là encore c’est différent. Et les étriers, comment ça marche ?

Bref, les deux premiers jours ont été faits de multiples découvertes, les premiers galops avec une fin toujours approximative, je me mettais les reines un peu longues pour essayer de faire comme les cowboys mais je n’arrivais pas à arrêter Denny, mon cheval au ranch. J’ai donc appris comment faire : il faut dire « wo », et par à-coup, ramener sa main et les rênes à soi, doucement, en l’air !  C’est un peu comme des demi arrets, mais en l’air. On recule un peu le poids du corps aussi. ça marche ! Je commence à y arriver !

retour au ranch

Quelques essentiels de la monte western

J‘ai appris aussi à reculer, les cowboys font beaucoup reculer leurs chevaux. Là encore ça fonctionne beaucoup à la voix : on dit “back” et on avance son centre de gravité tout en battant doucement des jambes.

Autre figure qu’il va falloir apprendre assez rapidement c’est tourner ! Exit la rêne d’ouverture. En western :

  • si vous voulez tourner à droite vous appuyez avec votre rêne gauche
  • j’appuie avec ma rêne droite pour que mon cheval tourne à gauche

C’est l’équivalent de la rêne d’appui en équitation anglaise sauf qu’en western on a les rênes beaucoup plus longues.

Vous l’avez compris : on monte beaucoup avec la voix et le poids du corps et quand le cheval fait ce qu’on lui demande, on le laisse tranquille – on passe en mode fantôme.

Si on veut accélérer : le plus simple est de se pencher en avant et d’utiliser ses jambes en les serrant, tout en laissant les rênes avec une belle longueur.

Si on veut freiner : on se penche en arrière (poids du corps en arrière) et on utilise ses mains.

Je ne suis pas restée longtemps à Elko mais cette nouvelle façon de monter m’a appris beaucoup et aujourd’hui je m’en inspire dans mes balades, en montant par exemple rênes longues la plupart du temps.

La monte western : avec le cheval comme maitre d’école

Les chevaux sont parfaitement dressés, ils n’ont peur de rien, ils ont le pied sûr et ne trébuchent jamais, il sont dynamiques mais pas pour autant incontrôlables, ils connaissent le terrain et sont calmes, sans peur. Tout est nouveau pour moi ici mais eux connaissent très bien. Denny me montre ses habitudes. Par exemple, dans les champs il y a des espèces de trous longs, comme des gouttières, pour l’irrigation peut-être (je ne me souviens plus). Au lieu de chercher l’endroit où ça s’arrête, on ne s’embarrasse pas : on part au petit trop et on saute. À plusieurs reprises il m’est arrivé aussi de monter des berges de rivière vraiment abruptes et de me dire mais comment va-t-il réussir à escalader, et il y arrivait, et je rejoignais le groupe.

J’ai autant appris avec mon cheval Denny qu’avec Jake, Greg et Maleia qui nous expliquaient les secrets de la monte western.

un cheval qui sommeille dans le Nevada près d'Elko

Quel niveau d’équitation faut-il avoir pour aller dans un ranch ? Quel âge minimum ?

Même si j’ai dû réapprendre à monter à cheval en équitation western, j’avais quand même pour moi mon assiette, qui est au final ce qui préserve le plus de la chute et permet d’apprendre bien plus vite. ça m’a donc bien aidée. Et de connaitre l’équitation classique m’a aussi beaucoup aidée, même s’il faut apprendre à avoir de nouveaux automatismes.

Essayer de monter à l’anglaise avec un cheval western, c’est comme essayer de faire de la trottinette avec un vélo ! 

En tout cas, pour profiter au maximum d’un séjour à cheval dans un ranch, l’idéal est d’être à l’aise aux trois allures et d’avoir déjà fait quelques balades. C’est de cette façon qu’on pourra profiter le plus pleinement de tout ce qu’il est possible de faire et découvrir.

Pour l’âge minimum il y avait avec nous un petit de 8 ans qui s’est régalé et a presque tout fait. Il y a juste un après-midi où il n’est pas monté parce qu’il était fatigué. Donc je dirais 8 ans mais pas avant, avec maitrise des trois allures et bombe (vous le voyez, sur la photo il a sa bombe).

randonnée à cheval nevada

Quand est-ce qu’on trottait ou galopait ?

Je ne sais pas si c’est comme ça dans tous les ranchs, mais le 71 ranch était vraiment tranquille de ce point de vue là. Le premier jour ils ont regardé le niveau qu’on avait, nous ont donné des astuces, des conseils, on les a suivis très sagement. Et assez vite, Jake qui supervisait les chevauchées nous a laissé faire ce qu’on souhaitait (du moment que ça ne mettait pas en danger les chevaux ou nous-mêmes). On pouvait donc partir au galop si ça nous chantait, puis marcher tranquillement au pas en attendant les autres un peu plus loin, on pouvait s’écarter du groupe sans souci, dans la limite du raisonnable (cette limite étant se perdre !). L’important c’était de communiquer ce qu’on faisait aux autres pour qu’ils ne soient pas surpris.

On n’a jamais été à la queue leu leu à part pour des passages difficiles, chaque cheval/cavalier créait sa propre trace, sa propre piste. Je me sentais assez autonome du coup, libre et c’était vraiment agréable.

On trottait et on galopait aussi beaucoup tous ensemble. Les chevaux étaient en pleine forme, on parcourait de grandes distances. Il nous est arrivé de faire une heure de trotting, de monter des collines très raides au grand galop. 

Il y a eu aussi des courses au triple galop, qui ne rigolaient pas. Globalement, les cowboys n’avaient aucun souci à pousser leurs chevaux.

La journée type

La journée commençait tôt avec un réveil à 5h30, petit déjeuner à 6h et à 6h10 c’était parti, on allait dehors seller les chevaux. Les petites journées on montait 4 heures à cheval. Les grosses journées c’était plus du 6-8h. Au maximum on a du faire 35-40 km sur une journée. Le déjeuner se faisait soit en mode pique nique soit à table si on repassait par le ranch le midi.
Comme on était levé très tôt, tout était décalé dans la journée : le dîner le soir était à 18h et à 20h on entendait plus personne, tout le monde dormait.

Ce qu’on mangeait

J’ai toujours bien aimé mangé et là je me suis vraiment régalée :

  • du vrai pain cuit au four tout chaud
  • de la bonne viande (ribs, côtes de boeufs qui ne tenaient même pas dans les assiettes)
  • des petits déjeuners salés (steack, oeufs, bacon et pain), ça n’a pas été ma partie préférée et c’est drôle moi qui maintenant mange un oeuf au plat assez souvent le matin
  • de bons plats familiaux : lasagnes, chili con carne, pot au feu
  • des bons légumes souvent en gratins ou à l’eau, de la salade à chaque repas
  • des cookies irrésistibles.

Il y avait dans ce ranch une cuisinière, qui cuisinait pour la famille qui l’habitait (2 adultes, 2 enfants), les 5-6 cowboys qui travaillaient au ranch et les invités dont je faisais partie (les fameux guests comme disent les américains).

Assez amusant il y a eu aussi deux picnics étonnants, qu’on a fait à chaque fois qu’on a fait du convoi de bétail sur une journée : le repas était strictement à base de “junk food” : chips, boeuf séché, cookies, coca, cheddar. Le patron du ranch nous avait expliqué que c’était la nourriture des cowboys quand ils étaient en vadrouille et ne voulaient pas se compliquer. J’ai donc testé aussi ! Et je ne regrette pas d’avoir eu l’idée à l’époque de prendre en photo le caddie !

caddie des cowboys pour un picnic rapide

Qui d’autre était guest dans le ranch ?

Il y a eu trois danois (les parents et leur adolescente), un père et son fils de 8 ans qui venaient du nord de la Californie, un couple à la retraite de professeurs qui habitent la Californie et sont venus avec leurs chevaux arabes.
Il n’y a pas eu d’autres guests pendant mon séjour et le fait d’être peu nombreux était vraiment génial car on était vraiment inclus aux activités du ranch et en même temps chouchouté.

C’est pour ça que je vous conseille vraiment de mettre dans vos critères de sélection du ranch un nombre limité de guests (moins de 12, moins de 10).

Le temps à Elko, Nevada en avril

Quand je suis arrivée, les premiers jours, il faisait bon. 15-16 degrés l’après midi, soleil, c’était très agréable.

Mais assez vite le temps à tourné, il y a eu des journées où la température maximale était de 0 degré et il a beaucoup neigé, on parlait de snow storm.

C’était vraiment une météo changeante et moi j’arrivais avec ma valise de Los Angeles : des tee shirts à manches courtes, un petit pull par ci-par là et pas de gros manteau bien sûr, pas de gants non plus. Heureusement, on m’a prêté un manteau, des gants, des paires de chaussettes et les jours les plus froids je sortais littéralement avec 8 couches de vêtements sur moi.

Le seul achat que j’ai fait a été de grandes chaps en cuir qui recouvraient quasiment toutes mes  jambes à cheval, je les ai portées tous les jours et elles m’ont vraiment bien protégées du froid et de l’humidité. ça marche pour la monte western mais ça peut très bien marcher aussi pour des balades avec selle anglaise.

Même si j’ai eu froid j’ai eu la chance de chevaucher avec Denny dans la neige, il y a même eu des endroits où l’épaisseur était impressionnante, c’était doux, comme si les chevaux nageaient presque, une sensation étrange et aérienne, au pas. Pendant ces deux-trois jours dans la neige on se suivait tous de près et personne ne s’écartait du chemin, il fallait faire attention aussi à la réverbération de la neige, même si le soleil n’était pas tout le temps là, les lunettes de soleil étaient indispensables.

randonnée à cheval ouest américain

monte western dans un ranch

Les mustangs 

Plusieurs fois pendant le séjour au ranch, on m’a parlé des troupeaux de mustangs sauvages. Je n’en ai pas vu mais j’aurais adoré. Les mustangs sont en fait les descendants de chevaux domestiques qui ont été relachés ou se sont enfuis, avec pour ancêtres les chevaux espagnols amenés par les conquistadors.

Dans le ranch il y avait quelques mustangs. Denny, le cheval que j’ai monté pendant tout mon séjour était d’ailleurs un mustang.

Ce n’est pas le sujet du billet mais petite parenthèse sur cette histoire de mustangs sauvages : ils n’ont plus vraiment de prédateurs, doublent en population tous les 4 ans du coup le Bureau de Gestion du Territoire des Etats Unis détermine le niveau de chevaux approprié dans les zones de paturage. S’il y en a trop, ils en récupèrent, notamment grâce à la technique du cheval de Judas (ce cheval est formé pour mener les chevaux sauvages dans un parc cloturé). Les chevaux capturés sont proposés à l’adoption et sont protégés d’une revente ultérieure comme viande de cheval. Cette petite parenthèse vient de Wikipedia, et depuis 2010, près de 225 000 mustangs auraient été adoptés.

cheval Mustang ouest américain
Denny, le beau cheval avec qui j’ai eu la chance de partager des heures de chevauchée dans l’ouest américain

Est-ce que j’ai eu des courbatures avec la monte western ?

Oui, j’ai eu super mal aux jambes globalement, surtout du 2ème au 3ème jour. J’ai pris un peu de Doliprane, et au 4ème jour c’était fini, plus rien.
Un peu mal aux fesses aussi forcément, surtout les jours où je montais toute la journée à cheval.

Le matériel indispensable pour la monte western

Voici une petite liste utile de vêtements/accessoires pour la monte western dans un ranch :

  • de bons pantalons d’équitation confortables, 
  • des tee shirts confortables, quelques chemises (même les jours où il fait beau c’est toujours intéressant d’avoir les bras couverts en balade, ça évite quelques égratignures ou des coups de soleil)
  • des chaussettes légères / chaudes et des sous-vêtements en coton tout doux
  • de bonnes chaussures qui résistent à l’humidité en mode chaussures et chaps qui vont avec (les bottes c’est moins pratique je trouve)
  • les chaps longues en cuir sont un gros plus, je les avais payées 100 dollars à Elko
  • un bon manteau chaud
  • des gants (pas que pour le froid, aussi en protection pour ne pas se faire mal aux mains)
  • des lunettes de soleil
  • la bombe… Je suis partie sans bombe étudier à Los Angeles et en arrivant au ranch je n’avais donc pas de casque. Ils n’en avaient pas non plus (ils montent avec des chapeaux). Du coup je n’ai pas porté de bombe. Aujourd’hui (maintenant que j’ai des enfants) je ne ferais pas comme ça… Je monterais avec bombe. Et mes enfants aussi bien sûr.

Les petites missions que nous avions au gré de nos balades

Le 71 ranch nous a vraiment intégré à plusieurs missions du ranch. Bien sûr on a fait des balades pour admirer le paysage, découvrir le ranch, mais on a aussi participé à sa vie et suivi de près et participé à quelques missions.

Soigner les petits veaux

Il y a une journée où on est parti dans un champ un peu éloigné pour vacciner les petits veaux. Les cowboys nous ont appris à les tenir pour faire les soins. C’était un peu musclé, forcément (les cowboys les attrapaient au lasso), ça manquait un peu de douceur évidemment et ça ne trainait pas car il y en avait beaucoup à gérer.

cow-boy qui soigne un veau

La monte western et apprendre à manier le lasso

On s’est entrainé au lasso à 2 ou 3 reprises et l’objectif était de réussir à attraper un gros objet posé par terre. Je ne suis pas allée plus loin dans le maniement du lasso car je n’y arrivais déjà pas très bien en étant au sol avec une cible qui ne bouge pas. Je vous laisse imaginer la difficulté du truc quand on est à cheval (le cheval bouge) et que la cible que l’on souhaite attraper bouge aussi.

Pour plus d’infos sur la technique du roping je vous invite à consulter cet article.

utilisation du lasso dans le Nevada

La monte western et le déplacement du bétail

À plusieurs reprises nous avons bougé des vaches avec leurs petits d’un pré à l’autre. On a aussi fait du convoi de bétail sur presque une journée entière. J’ai beaucoup été derrière pour faire suivre les animaux à la traine ou sur le coté pour les empêcher d’aller à droite ou à gauche. Denny maitrisait très bien l’exercice, à certains moments il secouait la tête pour indiquer aux vaches d’avancer ou de ne pas partir plus à droite ou à gauche. C’était très simple à faire, parce qu’on était bien encadré et que les chevaux connaissaient leur métier.

vacances dans un ranch a cheval

Et en vidéo ça donne ça :

Le marquage des vaches

Il y a eu un après midi dédié au marquage des vaches. C’est là que j’ai vu un peu mes limites, j’ai préféré ne pas le faire, même si cela fait partie de leur tradition, leur travail, je n’étais pas à l’aise avec la douleur engendrée au moment du marquage. Cet après-midi là n’a pas été mon meilleur moment et je me souviens surtout de cette odeur de peau et de poil brûlé qui venait attaquer les narines.

Cour de tir balltrap 

C’est cliché mais le weekend la famille est partie faire du balltrap dans un champ et m’a donc appris un peu à tirer. Je ne me souviens plus trop de cette partie, juste d’une douleur à l’épaule quand on tire.

Même si on avait le cheval comme passion commune, on était tout de même très différent : j’étais la jeune française étudiante en cinéma et citadine, ne connaissant que l’équitation anglaise, ravie que les Etats Unis aient un président comme Obama. De leur coté, c’était une famille et des cowboys qui vivaient beaucoup dehors, dans une campagne absolument magnifique, loin des grandes villes et qui n’avait pas complètement digéré l’élection d’Obama.

Alors oui j’ai parfois été sidérée de choses que j’entendais, je n’ai pas trop insisté sur nos différences de pensée mais en tout cas, faire ces quelques semaines là-bas, avec eux, m’a permis de voir les choses sous un autre angle, d’essayer un peu de me mettre à leur place. Et ils ont toujours été d’une grande gentillesse, en me faisant même partager leur loisir (le balltrap) et en m’emmenant avec eux diner au restaurant le samedi soir. J’étais ravie, c’est tellement plus intéressant et amusant de passer une soirée avec une famille américaine dans un restaurant que toute seule dans ma chambre au ranch.

Démonstration de débourrage et monte western

Assez souvent dans la journée, un cowboy prenait un cheval, se mettait dans un corral et l’habituait à la selle, au filet, essayait de commencer à le monter. Je ne me souviens pas trop de leurs méthodes de débourrage, juste que l’un d’eux s’est fêlé une côte en tombant et que c’était sportif. 

Comment je me souviens de tout cela 13 ans après ?

Arrivée au ranch, je me suis rendue compte que mon téléphone n’avait pas de réseau. J’ai donc passé plusieurs semaines sans téléphone et pour discuter et raconter mes aventures à mes proches (à mon amoureux surtout) j’écrivais des emails. De longs emails. Chaque journée a presque eu droit à son résumé par mail. 

La recette des cookies

Cerise sur le gâteau et autre digression de cet article mais dissocier ranch, équitation western et cookies au chocolat m’a semblé impossible, bref voici donc la recette des fameux cookies.

Les ingrédients

2 1/4 cup of flour 

1 spoon baking soda

one spoon of salt

1 cup butter softened

3/4 cup granulated sugar 

3/4 brown sugar

1 spoon vanilla

2 or 3 heath toffee bars broken (c’était des barres chocolatés avec beaucoup de caramel et évidemment qu’on ne trouve qu’aux US mais en prenant des barres de type snickers par exemple ou daim çe se rapproche pas mal du résultat original).

2 eggs

Les étapes

Preheat oven to 375 degrees

Combine baking soda and salt and flour in a small bowl. 

Beat butter granulated sugar and brown sugar and vanilla in large bowl. 

Add eggs, one at a time. 

Beating well after each addition. 

Gradually beat in flour mixture.

Stir in heath toffee pieces 

Drop by rounded tablespoon onto ungreased baking sheets. 

Bake for 9-11 minutes or until golden brown.

Let stand 2 minutes

Remove to wire racks to cool completely. 

Faut-il savoir parler anglais ?

Question logique après avoir lu la recette des cookies en anglais. On se souvient d’un coup qu’il peut y avoir la barrière de la langue (en plus d’avoir cette différence d’équitation western/classique).
Monter à cheval c’est très visuel donc on peut comprendre les rudiments de la monte western assez facilement je pense, même sans être très doué en anglais. On peut regarder. Reproduire.
Par contre c’est vrai que si ne on parle pas très bien anglais, ou quasiment pas, on va manquer pas mal de choses :

  • la compréhension de ce que vous disent les cow-boys, les autres personnes du groupe et c’est dommage parce que ces personnes ont tant à nous apprendre
  • la difficulté à poser une question et à comprendre la réponse.

Un voyage dans un ranch, ça se prépare. Et peut-être qu’une préparation judicieuse passe aussi par une petite découverte du vocabulaire du cheval et de la monte western en anglais avant de partir !

 

Fin du billet, maintenant, vous avez plutôt envie de tester la recette de cookies ou de vous renseigner ou rêver d’un séjour dans un ranch américain ?

N’hésitez pas, si vous avez des questions, à les mettre en commentaires, j’essaierai d’y répondre.

Si l'article vous a intéressé, n'hésitez pas à le partager à d'autres passionnés d'équitation !

2 commentaires sur “Nevada, Elko, là où j’ai découvert la monte western”

  1. Moi je n’y connais rien à l’équitation mais à part les courbatures, ça donne envie de faire de la monte western, et à part la jungle food, les repas donne envie d’un séjour dans ce ranch 🤣
    Je ne testerai pas la recette, car ça me surprend toujours de voir des anciennes qui auraient pues Être réalisées dans la petite maison dans la prairie, qui contiennent du soda.
    Même chez les chevaux, il y a un judas, très intéressant !

  2. Je confirme qu’on y mange très bien 🤣 j’ai testé la recette plusieurs fois mais je n’ai jamais réussi à refaire des cookies aussi bons que là bas. C’est sûr il faudra que j’y retourne du coup !

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